“Céramique” est le nom donné à la disciple qui gère la fabrication de pièces en terre cuite. C’est également la matière avec laquelle ces objets sont fait, et cela désigne aussi les objets en eux même.
Le plus souvent on se réfère à la discipline en utilisant le pronom ” la” : par exemple “la céramique est un art du feu”. On utilise le pronom “en” lorsque l’on fait référence à la matière : “des vases en céramique”. Si l’on veut désigner l’objet en lui-même, on utilise les pronoms “les”, “des”, “une”, ou “de”, comme dans la phrase : “J’ai vu de belles céramiques au musée”. Les personnes qui fabriquent ces objets sont appelés céramistes. S’ils dévouent la majorité de activité à la fabrication d’ustensiles utilitaires tels que pots, vases, tasses, assiettes, alors on leur donne le nom de potiers.
La terre
Le céramiste fabrique donc les céramiques avec de la terre. De nos jours très peu d’entre eux se servent de la terre creusée à proximité de leur atelier comme ils le faisaient auparavant. La plupart achètent dorénavant leur terre sous forme de pains de 5 à 10 kg.
Les terres achetées chez un fournisseur de terre, comme par exemple Raoult et Beck, ou dans une boutique de produits pour céramistes comme cigale et fourmi, sont le plus souvent faites d’un mélanges de différentes variétés d’argiles. Ces fabricants de pâtes céramiques les mélangent dans des proportions bien définies un peu comme une recette de cuisine pour crée une variété de terre. Il identifie chaque terre par un nom, une couleur et surtout une gamme de température de cuisson optimale. Si la terre subit une température supérieure à celle préconisée par le fabricant lors de la cuisson, elle risque tout simplement de se fluidifier comme de la lave en fusion, et se répandre sur la sole du four, avec un risque de l’endommager de manière irrémédiable.
Le séchage
Une fois fabriquée, chaque pièce doit sécher de manière homogène, pour éviter qu’elle ne se fissure (voire mon article ici pour plus de détails). Elle doit être parfaitement sèche avant d’être enfournée. Le four du céramiste fonctionne le plus souvent à l’électricité, parfois au gaz et en de rare cas au bois. Il atteint des températures allant de 800°C à 1300°C. S’il reste de l’eau dans la terre lorsqu’on l’enfourne, même en faible quantité, elle s’évacuera assez brutalement sous forme de gaz lorsqu’elles atteindra 100°C dans le four. Cela aura pour conséquence d’éclater les pièces qui étaient humides et de casser celles qui sont tout autour même si elles étaient, elles, bien sèches.
La cuisson
Lorsque la pièce en terre dépasse environ 600°C, elle se transforme en pièce de céramique, et ce, de manière irréversible. Avant cette température, le céramiste peut, à n’importe quel stade de fabrication, décider de repartir de zéro, et détruire sa pièce en la plongeant dans l’eau. L’objet en terre crue redevient motte de terre. Mais une fois cuite, le processus est irréversible. La terre est définitivement devenue céramique. Le plus souvent, la température de cuisson de céramiques varie entre de 800 à 1300°C.
Les différents types de céramique
Il existe 4 catégories de céramiques artisanales. Je ne parlerai pas ici la céramique technique propre au domaine de l’industrie ou de la santé, qui sort de mon domaine d’expertise. La terre cuite parfois appelées Terra Cotta, la faïence, le grès et la porcelaine. Je détaillerai la différence entres ces quatre variétés de céramiques dans un prochain post ! Restez connectés !
Laisser un commentaire